Selon un communiqué de mercredi, le Figaro nouvelle formule a enregistré une augmentation de 4,9% de ses ventes au numéro en France depuis son lancement le 3 octobre jusqu’au 26 octobre inclus par rapport au mois d’octobre 2004. Les ventes au numéro ont grimpé de 6,8% par rapport au mois de septembre 2005 (derniers chiffres disponibles des NMPP).”Dans un contexte de marché particulièrement difficile, ces chiffres nous semblent extrêmement encourageants” a déclaré Francis Morel, directeur général du Groupe Figaro. Selon M. Morel, le lancement de la nouvelle formule a également profité aux ventes par abonnement. “La campagne d’abonnements lancée à cette occasion a donné des résultats records dans l’histoire du Figaro. De même, les annonceurs et les agences médias nous ont fait confiance : le chiffre d’affaires de publicité commerciale d’octobre 2005 est en augmentation de 29,5% par rapport à la même période de l’an dernier”, a-t-il indiqué. “Nous sommes satisfaits. C’est vraiment un bon résultat. L’image du journal a bougé. On sent très bien qu’on a de nouveaux lecteurs” a déclaré à l’AFP Nicolas Beytout, directeur de la rédaction du Figaro, précisant que le journal a obtenu des indications sur son lectorat grâce à des sondages en kiosque. M. Beytout a toutefois souligné que “ce n’était pas au bout de trois semaines ou un mois qu’on pouvait triompher”. Le Figaro va devoir fidéliser son ancien lectorat et le nouveau. Les ventes du journal ont “grimpé très rapidement dans des villes réputées dynamiques”comme Bordeaux ou Marseille a indiqué M. Beytout, jugeant que “c’est le signe que des actifs se sont intéressés au journal”. Parmi les anciens lecteurs, certains ont été “un peu déstabilisés mais sont assez fidèles car ils ont retrouvé les grands éléments constituants du Figaro” dans cette nouvelle formule, a expliqué M. Beytout. « Les gens se refont des habitudes ».
Source : AFP du 5 novembre 2005