« Pourquoi les publicités radiophoniques sont-elles d’une médiocrité si confondante ? ». Le contenu et la forme artistique des publicités radiophoniques ne sont généralement jamais soumis à la critique alors que les messages politiques le sont, les expressions littéraires ou cinématographiques aussi. Cette immunité de principe est-elle due au fait que lesdits messages étant payants, ils se trouvaient à l’abri de tout jugement ? C’est ce que se demande Jean-Claude Guillebaud à cette rentrée d’automne en prenant comme exemple une réclame pour la Matmut dont le scénario reste basique. Un client énervé pose à son supposé assureur quelques questions, la voix qui lui répond d’une façon répétitive le fait sur le ton d’un fétard. Espère-t-on par là retenir l’attention de l’auditeur ? Jean-Claude Guillebaud doute de l’efficacité commerciale de cette publicité tout en supputant que dans la surenchère du plus nul il doit y avoir une intention là dedans.
Source : Le Nouvel Obs. télé
Laurie MOUNE