D’après l’article 15 de la loi n°86-1067 du 30 Septembre 1986 relative à la liberté de communication, « le conseil supérieur de l’audiovisuel veille à la protection de l’enfance et de l’adolescence et au respect de la dignité de la personne dans les programmes mis à disposition du public par un service de communication audiovisuelle. »
Depuis 1992, le Conseil appelle l’attention des chaînes à ce sujet. Ceci a été confirmé au secteur public via une lettre en date du 27 Septembre 1996, puis transposé dans leur cahier des missions et des charges
L’émission « ça se discute » diffusée le 13 Avril 2005 consacrée au stress, à la dépression et aux phobies chez les enfants a attiré l’attention du CSA et l’a conduit à écrire une lettre à France 2.
En effet, les enfants ou leurs parents y exposaient des aspect négatifs et secrets de leur personnalité en dépit du refus de certains d’en parler.
Or, si pour Le CSA, une autorisation parentale s’avère nécessaire lorsque des enfants témoignent, il faut bien entendu que les enfants soient consentants.
De plus, « lorsqu’un reportage risque pour un mineur d’avoir des conséquences négatives, de rendre plus difficile sa vie familiale, d’entraîner une stigmatisation familiale, sociale, médicale ou judiciaire, il convient dans l’intérêt de l’avenir de l’enfant de protéger l’identité de l’enfant. »
Le CSA a également signifié à France 2 que sous le terme « angoisse » plusieurs pathologies étaient regroupées. Il est donc nécessaire que soit surveillé la jargon médical employé.
Sources :
– Décision du CSA « Émission Ça se discute sur les enfants et le stress: lettre à France 2 » publiée sur le site le 08 novembre 2005
– Brochure du CSA janvier 2004 « Protection de l’enfance et de l’adolescence à la télévision ».
Aurélie GIOIA