« Les recettes publicitaires de la télévision et de la radio ont progressé moins fortement que le marché en 2005, indique le bilan du marché publicitaire français révélé jeudi dernier par l’institut de recherches et d’études publicitaires (IREP), et France Pub. Alors que les recettes publicitaires de l’ensemble du marché (médias et hors média) ont progressé de 1,6 % en 2005, les recettes de la télévision n’ont augmenté que de 1% pour la même année. La part de marché de la télévision s’est établie à 32,5 % soit 0,1 point de moins qu’en 2004. L’espace classique a généré 3,054 Md€ de recettes. Les recettes du parrainage reculent de 2 % à 182 M€.
Les recettes publicitaires de la radio progressent de 1,3 % à 795 M€. La publicité nationale a permis de dégager 613 M€ de recettes (+0,8 %). La publicité locale et le marché de l’Ile-de-France affichent une hausse de 208 % à 182 M€. La radio a maintenu sa part de marché à 8 %. Pour 2006, l’IREP et France Pub prévoient que la légère croissance du marché observée en 2005 se confirme avec une progression globale de 3 %. »

Pour ce qui est de France Télévisions Publicité, et selon Philippe Santini, directeur général de la régie France Télévisions, l’année 2005 a permis au groupe de retrouver un équilibre en matière de publicité depuis la loi Trautman. En effet, cette loi avait baissé le nombre de minutes que devait consacrer le secteur public audiovisuel à la publicité de 12 à 8 minutes. Par ailleurs et toujours selon le directeur général, sur le premier trimestre 2006, la chaîne est en progression de 2 %. En ce qui concerne l’année 2006, Philippe Santini table sur une hausse de 3,5 %. Ce chiffre ne sera atteint qu’à la condition de « consolider une offre commerciale exclusive à France Télévisions » et de développer « les offres transversales » c’est à dire effectuer des couplages avec la presse régionale et gratuite.

Sources : satellifax du 6 et du 8 mars 2006

Emilie ROSSO