Les Echos adoptent une nouvelle version dite « e-paper ». A travers cette nouvelle formule plus agréable, l’édition du jour et l’information en continue sur le site web Les Echos, est accessible sur des feuilles plastique numériques ou sur des lecteurs de poche type e-book.
Pour avoir accès à son quotidien, le « lecteur électronique » devra le télécharger sur son e-paper quand il le souhaite pendant la journée via une connexion à large bande ou un hot spot. A la différence des sites Internet, l’e-paper ne doit pas rester connecté pendant la lecture. Le journal est souvent présenté avec sa maquette graphique habituelle, mais plus petite. L’utilisateur peut également dérouler la liste des titres ou lire un résumé des articles ou les articles complets en plein écran.
Ce e-Echos sera actualisé à l’automne. De nombreux journaux, dans le monde entier, réfléchissent de plus en plus à sauter le pas et à se diffuser sur de nouveaux supports électroniques, autres que l’Internet .Ainsi le lecteur pourra télécharger tous les jours gratuitement une partie des articles du journal, avec des informations financières. Il sera mis à sa disposition de multiples informations dont celles liées au portefeuille de cotations, et même des livres. Le contenu sera susceptible d’être remis à jour plusieurs fois dans la journée.
Avec l’arrivée des premiers livres électroniques, on s’est très vite rendu compte que cette nouvelle formule revenait moins cher, présentait une certaine lisibilité et offrait une grande autonomie. De plus cette modernité s’est accompagnée d’un certain engouement du grand public. Cette course vers la numérisation fait « rage » depuis un certain temps. Cependant on peut dire qu’en dépit de cette avancée, il existe des inconvénients. En effet les droits d’auteur, touchant l’édition et la presse, semblent être menacés par le numérique.
Dans un futur moins proche, on peut espérer voir apparaître une bibliothèque numérique et d’autres usages de téléchargement automatique. L’expérience est également menée avec le quotidien flamand De Tijd auprès de 200 lecteurs pendant trois mois d’avril à juin.
Nous ne pouvons pas avancé de conclusion pour le moment et personne n’est disposée à dire que ça sera un réel succès. Cependant tous s’accordent à dire qu’il ne s’agit en rien de supprimer la version papier mais plutôt de s’adapter aux nouvelles tendances à travers le numérique.
Source : libération du samedi 18 mars 2006
Amanda MAHABIR