En 2005, Francetélévisions Publicité a retrouvé son chiffre d’affaires d’avant la loi Trautman. L’élargissement du portefeuille de clients nationaux et le système des enchères ont permis de maintenir la rentabilité des espaces publicitaires avec un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros.
France 3, suite à l’arrêt de l’émission « C’est mon choix » est la seule chaîne qui a eu une recette publicitaire en baisse de 14 millions mais sur le premier trimestre 2006, elle a progressé de 2 %.
Il y a une volonté de la part de Philippe Santini, directeur général de Francetélévisions Publicité d’aménager les émissions dites de flux, sans pour autant aller à l’encontre d’un principe du service public, à savoir couper les oeuvres.
Pour 2006, l’objectif de progression est de 3,5 %. Francetélévisions Publicité pense se développer par des offres transversales réunissant télé, cinéma et Internet, se renforcer avec 17 chaînes thématiques en régie qui devraient permettre un chiffre d’affaires net de 27 millions d’euros et, dès mars, étendre le système de vente aux enchères aux emplacements préférentiels.
Philippe Santini pense que le tassement de la part de marché de la télévision est dû au fait que les consommateurs choisissent le hard-discount et les marques de distributeurs plutôt que les grandes marques. C’est devenu un combat idéologique. Pour lui, « le modèle économique de la publicité est en train d’exploser » et une réflexion sur les vecteurs publicitaires s’impose. De plus, les offres transversales devront permettre d’atteindre l’individu tout au long de sa journée. Ces bouleversements entraîneront la création d’offres fonctionnant par syndication de support.
Source : lefigaro.fr
Laurie MOUNE