Interpublic a attendu l’extrême limite du calendrier autorisé par les autorités boursières outre-atlantique pour annoncer des pertes sur l’exercice chiffrées à 289 millions de dollars. Michael Roth, son PDG, a qualifié ces résultats de « décevants ».
Suite à des soupçons sur les pratiques comptables de l’entreprise, une enquête de l’autorité boursière américaine a été ouverte et M. Roth a annoncé que Messieurs Nicholas Cyprus et David Bell quittaient la société.
Les actionnaires, les clients et les salariés sont très préoccupés à la fois par les mauvaises performances du groupe mais aussi par la valse des PDG et des directeurs financiers. Ainsi Interpublic a perdu des clients comme General Motors ou Bank of America mais a marqué des points en remportant le budget d’achat d’espace de CBS et le budget publicitaire d’Intel.
FBC France qui est la première des trois filiales publicitaires d’Interpublic a fusionné son agence de publicité avec celle de marketing services et au nom de « l’intégration » achève sa mutation.
Le français Publicis, quatrième mondial se rapproche du numéro trois, le propriétaire des agences Mc Cann Erickson, Lowe, FBC tandis que le britannique WPP prend la deuxième place mondiale.
En 2005, les deux grands européens WPP et Publicis ont obtenu des résultats en forte hausse.
Sur le plan international, le marché publicitaire a de belles perspectives ainsi le marché chinois pourrait augmenter de 15 % en 2006.
Sources : Le Monde du 24 mars et lefigaro.fr
Laurie MOUNE