La technologie UMTS ou 3G n’aura fait qu’une courte apparition dans l’univers de la téléphonie mobile. Les trois quarts des 105 opérateurs mondiaux à avoir lancé des services commerciaux en 3G sont déjà en passe de faire évoluer leur réseau vers la 3,5 G ou HSDPA (High Speed Dowlink Packet Access).
«Aujourd’hui, le déploiement de 79 réseaux HSDPA sont prévus ou en cours dans 43 pays», révèle une étude de la GSA (Global mobile Suppliers Association). Cet organisme, basé en Suisse, regroupe des fournisseurs de composants pour combinés ou réseaux GSM/3G tels que Nokia, Ericsson ou Broadcom.
Son étude indique que quatorze réseaux HSDPA sont ouverts commercialement, notamment en Autriche, Finlande, Allemagne, Israël, sur l’île de Man (UK), au Portugal et au États-Unis. La plupart des réseaux 3G devraient avoir évolué vers le HSDPA d’ici à la fin 2006, estime la GSA.
Techniquement, la 3,5 G est à l’UMTS ce que la technologie Edge est au GSM, une simple évolution du réseau. Le déploiement nécessite principalement une mise à niveau logicielle des équipements. Théoriquement, le HSDPA permet d’atteindre un débit de 14,4 mégabits par secondes (Mbps). Pour l’instant, les réseaux déjà ouverts proposent une gamme de débits de 1,3 à 3,6 Mbps.
À titre de comparaison, la 3G classique basée en Europe sur l’UMTS offre un débit de 250 à 380 kilobits par seconde (Kbps) en réception, et l’Edge 200 Kbps. Quant à la future 4G, de premiers tests ont permis d’atteindre 1 Gbit/s.
En France, Orange commercialisera la 3,5 G pour les entreprises au second semestre 2006. L’opérateur mobile de France Télécom table sur un débit de 1 à 2 Mbps. SFR a confirmé qu’il envisage également de commercialiser des offres HSDPA au deuxième semestre 2006. Il teste depuis le début de l’année la technologie dans ses laboratoires.
Enfin, Bouygues Telecom suivra une stratégie différente. Plutôt que de proposer l’UMTS comme ses concurrents, l’opérateur passera directement au HSDPA en avril 2007.
Source : ZDNet
Benjamin SAVOURE