Les patrons de douze grandes stations privées nationales (Nostalgie, Europe 1, RTL, RTL2, Fun Radio, NRJ, Chérie FM, Virgin Radio, Rire&Chansons, RFM, RMC et BFM Radio) ont annoncé leur intention de se rassembler au sein du Bureau de la radio, association loi 1901 dont la mission est de promouvoir le média radio auprès du grand public, des pouvoirs publics et des acteurs du marché publicitaire. Deux dossiers vont représenter les priorités du Bureau comme l’a annoncé son président Michel Cacouault. C’est la question du relèvement des seuils anti concentration qui va occuper les premières discussions entre cette instance et les pouvoirs publics. La loi de 1986, modifiée en 1994, interdit à un même groupe de détenir des réseaux dépassant 150 millions d’habitants là où les grands groupes réclament 200 millions sur le fondement logique de l’accroissement de la population. La Radio numérique terrestre occupe également une place centrale dans les actions de lobbying à mener par le Bureau de la radio, notamment en ce qui concerne la couverture du territoire pour ces douze stations.
Comme une réponse autonome des radios privés face aux États généraux de la presse écrite, l’union de ces concurrents a pour objectif avoué de mettre en avant la maturité du média radio et la capacité de ses gestionnaires à lui faire passer le cap de la convergence. Les statistiques abondent en ce sens selon Axel Duroux, président du directoire de RTL : « ce média est écouté par 83% des français tous les jours et 70% des internautes écoutent la radio sur internet ».
Les interventions récentes des pouvoirs publics en faveur de la presse écrite ou du secteur de l’audiovisuel semblent légitimer la démarche ambitieuse des grands groupes de radios privés. Pour l’occasion, une campagne publicitaire intitulée « J’aime la radio » sera diffusée jusqu’au 27 mars sur l’ensemble des antennes membres du Bureau.
Sources :
http://www.latribune.fr
http://www.lezappingdupaf.com
http://www.radioactu.com
Guillaume BAZERLI