La fin de l’année 2010 sera marquée dans les annales de la politique et de la technologie de l’information comme l’année du pouvoir du site Internet « Wikileaks ». Au début de Décembre 2010, Wikileaks a annoncé que certains câbles officiels du gouvernement des États-Unis d’Amérique devaient être publiés, afin de révéler une énorme quantité d’informations réservée concernant différents pays à travers le monde, du Mexique à la Russie.
À ce moment-là, bien que certains étaient sceptiques quant à la nature des ces nouvelles, Wikileaks signifiait une toute nouvelle façon de faire du “buzz” et de faire peur aux pouvoirs publics des pays énumérés.
En ce qui concerne le Mexique, il y avait 2.600 câbles secrets, qui reflètent les communications entre le gouvernement américain et son ambassade, et les différents bureaux américains établis sur le territoire mexicain.
Tous les câbles ont été liés à des sujets les plus sensibles dans la politique mexicaine actuelle : la guerre contre le narcotrafic, le problème de l’immigration, la collaboration entre le président vénézuélien, Hugo Chavez, et l’ancien candidat à la présidence du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, la position du président mexicain, etc.
Même si n’est pas un secret que la relation entre le Mexique et les États-Unis a des points fragiles, la position géographique et les relations économiques qui ont été développés dans les dernières décennies, ont donnée lieu à la collaboration internationale entre les deux pays concernant l’affaire Wikileaks.
Nonobstant le fait que les documents divulgués qualifient les stratégies du président Calderón comme lourdes, lentes, non coordonnées, bureaucratiques et peu risquées, le gouvernement mexicain a choisi de suivre l’avis du géant américain, et le gouvernement mexicain a donné le soutien aux États-Unis dans sa politique contre Wikileaks. En d’autres termes, le Mexique a choisi de soutenir la lutte contre Wikileaks sans tenir compte des informations révélées par le site web et, en tout cas, la version officielle indique que la relation entre les deux pays a été maintenue forte et coordonnée.
En arrière-plan, on peut penser que Wikileaks a révélé les énormes conséquences qu’un « simple » code binaire peut entraîner sur la politique actuelle dans le monde entier. Il ne faut cependant pas que des règles et de nouvelles législations apparaissent afin de museler ou de réglementer Internet. La magie d’Internet, reste l’élimination des frontières et l’existence d’un nouveau territoire accessible à toutes sortes de gens, malgré leur position géographique et la réglementation applicable au territoire physique où ils accèdent a ce nouvel espace.
Susana FLORES
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