Le 27 mars 2011, l’entreprise SONY avait annoncé qu’une faille du système de sécurité de sa plate-forme online avait été exploitée. Des données clients, géographiques et bancaires, auraient été menacées. SONY avait par la suite affirmé que tout était sous contrôle.
Cependant, le 26 avril, SONY passe aux aveux. La situation n’a jamais été sous contrôle. Et après avoir montré du doigt un collectif de hackers, Anonymous, la société à l’origine de l’emblématique Playstation, a avoué que, effectivement, des données clients étaient compromises. 100 millions d’utilisateurs seraient concernés!
Dans les faits, il semblerait que le collectif Anonymous aurait revendiqué une première attaque (celle du 27 mars) destinée à venger l’assignation en justice par SONY de deux des leurs. Mais, une seconde attaque, en date des 17 et 19 avril auraient profité d’une brèche provoquée par le collectif. Ces derniers, sans intentions mauvaises à l’égard des données personnelles, ne seraient en rien comparables à l’équipe qui a agi entre les 17 et 19 avril.
En effet, les données ont clairement été volées par les hackers, 5 millions de français sont concernés. SONY estime qu’un million d’utilisateurs français pourraient voir leurs comptes bancaires débités.
SONY a annoncé avoir prévu un fonds d’un million de dollars par utilisateur concerné en guise de police d’assurance…Il est clair qu’un mouvement de revendication massif de la part d’utilisateurs touchés par les hackers est à craindre pour la société.
Le Playstation Network est de nouveau accessible depuis quelques jours. Des utilisateurs européens commencent à se plaindre de débits incohérents sur leurs comptes bancaires. La firme japonaise pourrait être menacée par une Class action aux USA et au CANADA. En France, la CNIL semble vouloir s’intéresser au cas de cette société et ne cache pas la possibilité de lui infliger des sanctions.
La rançon de la gloire pour SONY, après une erreur pareille, les yeux du Monde sont tournés vers elle. Beaucoup de questions sont posées et peu de réponses sont apportées. Sa réputation et la confiance des consommateurs en prennent un énorme coup. Il s’agit du plus gros piratage de données informatiques de l’ère numérique.
Jean-Charles IZE
sources:
www.20minutes.fr
www.gameblog.fr
www.lemonde.fr
www.lefigaro.fr