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« TIENS, AU FAIT, JE SUIS INVITEE CHEZ RUQUIER…»

Publié par Marie-Beatrice MEUNIER le 13 janvier 2012 dans Notes d'actualité, Télévision: Actualités | Consulté 28 Fois | Leave a response

C’est par ces propos que Marine Le Pen vient clore un feuilleton qui aura suscité énormément de réactions de toutes parts ces dernières semaines.

Pourtant, la polémique relative à la venue de la candidate aux élections présidentielles dans l’émission « On n’est pas couché » n’est pas chose nouvelle. En effet, depuis plusieurs années Mme Le Pen se plaint de ne pas être conviée à cette émission dite de divertissement qui invite régulièrement des responsables politiques. D’ailleurs, la participation de nombreuses personnalités politiques donne plutôt à l’émission une qualité mixte : à la fois politique et de divertissement. C’est justement ce mélange des genres qui a conduit à relancer la polémique à quelques mois de l’élection présidentielle. Polémique qui s’est, de plus, trouvée confortée par les très bonnes audiences que réalise l’émission : en effet, elle s’avère être le talk-show le plus puissant du PAF.

Une liberté éditoriale justifiant le droit de choisir ses invités

L’émission « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier n’est pas la seule à avoir fait de Marine Le Pen une persona non grata, Michel Drucker lui aussi n’a jamais convié la candidate du Front National à s’asseoir sur le fameux canapé rouge de son émission « Vivement Dimanche ».

Chaque animateur d’émission est ainsi libre d’inviter qui bon lui semble et l’absence d’invitation de Marine Le Pen, quand bien même jouissant d’une côte de popularité non négligeable, n’est constitutif d’aucun manquement. En effet, la présence de cette dernière sur les ondes peut s’effectuer dans d’autres émissions.

Mais voilà, 2012 est une année d’élections présidentielles et les règles du jeu changent quelque peu. Laurent Ruquier qui déclarait fin 2010 que « tant que rien ne m’y oblige, je choisis les invités politiques que je reçois comme bon me semble (…) Je ne souhaite pas livrer mon audience aux idées du Front National (…) C’est ma vision du service public » a, bon gré mal gré, été obligé de changer de position.

Laurent Ruquier n’est pas le seul à être confronté à une forme d’atteinte à sa liberté éditoriale pour cause d’élection présidentielle. En effet, un précédent semblable existe en la matière : il s’agit d’Anne Sinclair qui, après avoir interviewé Jean-Marie Le Pen une première fois, avait refusé de le faire à nouveau dans sa célèbre émission « 7/7 »… avant d’y être forcée par le CSA en 1995, année d’élection présidentielle.

Une liberté éditoriale amoindrie au nom du pluralisme

Depuis le 1er janvier 2012 s’appliquent de nouvelles règles régissant le temps de parole des candidats à l’élection présidentielle. Ces règles visent non seulement à garantir à tous les candidats un accès équitable aux différents médias mais elles visent également au respect du pluralisme qui est, rappelons-le, un objectif à valeur constitutionnelle reconnu par le Conseil Constitutionnel dans sa décision du 11 octobre 1984.

Confronté par la direction de France Télévision, Laurent Ruquier avait deux possibilités : soit il continuait à recevoir des responsables politiques, Marine Le Pen incluse, afin de satisfaire aux exigences de pluralisme soit il ne recevait plus aucune personnalité politique pendant la période électorale.

Après un suspens qui n’avait rien d’hitchcockien, Laurent Ruquier a donc choisi de recevoir Marine Le Pen. Un choix qui s’avère tout à fait logique pour deux raisons :

Tout d’abord, seules deux émissions du groupe France Télévision sont des émissions de divertissement invitant des personnalités politiques, en perdre une aurait été très préjudiciable pour un groupe assurant un service public.

De plus, les bons chiffres d’audience de l’émission sont dus en grande partie aux choix des invités qui sont bien souvent des politiques, il aurait ainsi été risqué de se priver de ces invités.

L’invitation fut donc envoyée à Marine Le Pen qui, après avoir refusé selon les médias, a finalement accepté cette invitation désirée depuis des années.

Le rendez-vous est pris pour février et il est certain que pour sa première, et sans doute dernière, apparition dans l’émission la candidate et l’animateur (qui sont en procès) auront beaucoup de choses à se dire devant un grand nombre de téléspectateurs. L’ambiance semble assurée, l’audience elle-aussi.

Sources :

BERRETTA E., « Laurent Ruquier sous la pression de Marine Le Pen », Le Point, mis en ligne le 14 décembre 2011, consulté le 9 janvier 2012, URL : http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/laurent-ruquier-sous-la-pression-de-marine-le-pen-14-12-2011-1407210_52.php

BERRETTA E., « Drucker et Ruquier veulent bien recevoir Jean-Luc Mélenchon, mais pas Marine Le Pen », Le Point, mis en ligne le 8 novembre 2010, consulté le 9 janvier 2012, URL : http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/drucker-et-ruquier-veulent-bien-recevoir-jean-luc-melenchon-mais-pas-marine-le-pen-08-11-2010-1259680_52.php

GÜELL N., « On n’est pas couché : Maine Le Pen dit oui à Laurent Ruquier », Pure Médias, mis en ligne le 6 janvier 2012, consulté le 9 janvier 2012, URL : http://www.ozap.com/actu/-on-n-est-pas-couche-marine-le-pen-dit-oui-a-laurent-ruquier/438647

MOSCOVICI N., « Le Pen chez Ruquier : il n’a qu’à rester couché », Europe 1, mis en ligne le 6 janvier 2012, consulté le 9 janvier 2012, URL : http://lelab.europe1.fr/t/le-pen-chez-ruquier-il-n-a-qu-a-rester-couche-526

ROSSO R., « Marine Le Pen chez Ruquier », L’Express, mis en ligne le 6 janvier 2012, consulté le 9 janvier 2012, URL : http://blogs.lexpress.fr/nouvelles-du-front/2012/01/06/marine-le-pen-chez-ruquier/

SCHWARTZENBERG E., « Marine Le Pen « doit » aller chez Ruquier », TV Mag-Le Figaro, mis en ligne le 6 janvier, consulté le 9 janvier 2012, URL : http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/information/66937/marine-le-pen-doit-aller-chez-ruquier.html

Publié dans Notes d'actualité, Télévision: Actualités | Tag(s) : CSA, France 2, Laurent Ruquier, Marine Le Pen, On n'est pas couché, pluralisme

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