La Cour de cassation prend une direction opposée à la jurisprudence classique adoptée en
matière de droit à l’humour dans le cadre de publications relevant du régime de la Loi du 29 Juillet
1881. Plus précisément, elle reconnaît la possible présence d’une injure publique, malgré les
codes d’une publication à vocation humoristique voire satirique, effectuée par le journal Charlie
Habdo, en se fondant sur une atteinte à la dignité de la requérante.