LA REPONSE GOUVERNEMENTALE POUR CONTRER LE SPAM SUR MOBILE : « LE 33700 »

Une chose est sûre, le développement du spamming sur nos mobiles fait autant trembler les opérateurs que les consommateurs. En effet cette tendance actuelle à pour conséquences d’engendrer des coûts, en ce qu’elle constitue une intrusion publicitaire frauduleuse dans un réseau téléphonique; il s’agit par ailleurs d’un phénomène vu comme une source d’arnaques par des abonnés accablés de messages publicitaires surtaxés et de plus en plus mensongers.

Le spamming, procédé consistant à faire l’usage abusif de messages publicitaires indésirables, à d’abord touché la toile pour venir envahir nos combinés. En pratique il s’agit d’un faux message composé le plus souvent d’une alerte au consommateur sur un appel qui aurait été manqué, ou d’un cadeau soit disant gagné, suivi d’un numéro spécial à composer par le destinataire.
Bien évidemment des moyens ont été déployés pour contrer ce fléau. Les entreprises telles que SFR ont pris des mesures pour protéger leurs clients des SPAM. Ainsi SFR a assuré la mise en place de la fonctionnalité « STOP » pour donner la possibilité aux abonnés de mettre un terme aux messages non sollicités et a décidé d’aider les victimes de ces pratiques litigieuses.

En outre la fédération française des télécommunications, crée en 2007, s’est accordée avec Luc CHATEL, le secrétaire d’Etat à la consommation, pour proposer « un vrai dispositif anti-arnaque par SMS » selon ses termes.
Il en découle, qu’à partir du 15 novembre 2008, les consommateurs auront la possibilité de composer un numéro spécial, le 33700, pour dénoncer les expéditeurs de messages illégaux. L’expéditeur litigieux sera passible de sanctions telles que la fermeture de sa ligne ou être le sujet d’une plainte déposée à son encontre.
Un mécanisme de lutte contre les pourriels, avait déjà été envisagé pour empêcher les SPAM transmis par e-mails, avec notamment par l’apparition de logiciels capables de filtrer les SPAM involontaires. A défaut de pouvoir techniquement stopper les SPAM sur mobiles, Eric BESSON, secrétaire au développement de l’économie numérique, indique toute de même la volonté du gouvernement de mettre en place début 2009 «un guichet unique» pour recenser tous les types de SPAM.

L’intervention du gouvernement était plus que nécessaire vu le nombre croissant de plaintes des consommateurs victimes de cette sorte d’agression publicitaire, et s’il est pris en considération qu’aujourd’hui plus de 5% des messages envoyés sont d’origine frauduleuse. Reste encore à prouver l’efficacité de cette riposte.

Que penser d’un numéro d’appel destiné à aider les victimes d’une publicité abusive, qui pourtant sera payant?
Quand bien même la gratuité serait envisagée, il faut savoir que les coupables sont finalement très difficile à localiser en raison de la “volatilité des sociétés dont la durée de vie est de plus en plus brève” constate Jean-Philippe BICHARD, porte-parole en France de la société antivirus Kaspersky lab. En définitive, le gouvernement manifeste une réelle volonté de lutter contre ces parasites polluant nos mobiles, cependant ce combat est loin d’être gagné.
Sources:

www.ITR.com
www.zdnet.fr
www.fr.news.yahoo.fr
www.lejournaldunet.com

Rahissa MAHAMAT