Après un rebond marqué en 2004, les espoirs d’une embellie restent limités pour cette année. Le président directeur général d’OMD, filiale de Conseil Média de L’américain Omnicom, Bruno Delecour, constate que le bilan n’est pas bon cette année. Il déclare « Nous estimons que la croissance du marché publicitaire français, inférieure à celle des autres pays européens, devrait être comprise entre 1,2% et 1,5%. En eus constants, le marché français est même en légère baisse, alors que nos prévisions en début d’année tablaient sur une progression de 3,1% ». Pour expliquer cette stagnation et ce « tassement », les entreprises cherchent à se justifier derrière la réforme de la loi Galland, modifiant les budgets de communication.
La télévision en pâtit. Selon OMD, ses revenus publicitaires devraient stagner en 2005. Sur les neuf premiers mois de l’année, ils seraient en retrait de 1%, selon TNS Media Intelligence. L’affichage est en légère baisse, du à une réduction du budget. La presse quotidienne nationale est également concernée par cette baisse. OMD s’attend à une baisse de 3% à 4% de ses revenus publicitaires. TNS chiffre la réduction du nombre de page de publicité à 11% sur les neuf premiers mois.
Seuls Internet et la radio ne connaissent pas de difficulté. « Pour 2006, nous tablons sur une progression du marché publicitaire de 2,5% », conclut M. Delecour.
Source : Le Monde du 13 octobre 2005
Amanda MAHABIR