Le téléphone portable nouvel outil de consommation de programmes musicaux, audiovisuels, s’ouvre désormais au monde du football.
Cette ouverture n’est possible que par l’acquisition par les opérateurs intéressés des droits de diffusions des grands évènements sportifs. Cette acquisition peut atteindre des sommes astronomiques.
C’est ainsi que Orange a payé 29 millions d’euros pour pouvoir continuer à diffuser les images de matchs du championnat de France sur ses portables.
Le foot français réalise ainsi une très bonne affaire, en effet il valorise ses droits de retransmission sur mobiles à hauteur de ceux du championnat d’Angleterre (30 millions d’euros par an).
De plus les « acteurs »football français semble voir dans la diffusion de ce dernier une source de financement très intéressante notamment pour les clubs français.
En outre ce type de diffusion peut faire apparaître un nouveau type de distinction : « qui ne se fera plus entre écrans « mobiles » ou « statiques » mais entre médias « non linéaires » (TV, Internet, tel.) qui offriront des contenus à la carte et les médias « linéaires » qui offriront à tous les téléspectateurs le même programme au même moment ».
On peut alors penser que le calcul des droits sportifs dépendra de cette distinction : en fonction du type de diffusion pré-programmé ou la carte, et non plus du support de diffusion.
Source : Le Monde
Aziza IFRAH