LE MARCHE DE L’EDITION EN BAISSE

D’après l’enquête Livres Hebdo/1+C, le marché de l’édition a reculé de O, 5% en 2005, situation qui ne s’était pas produite depuis 1997. Tous les secteurs ne sont pas touchés de la même façon. Les plus affectés sont les livres scolaires et parascolaires (- 1,5%) et les encyclopédies (- 2, 5 %). Heureusement, les livres jeunesses et bandes dessinées ont enregistré une croissance de 5, 5% notamment grâce à Harry Potter. Mais cela n’a pas suffit à tirer le marché. D’après l’enquête, tous les distributeurs de livres ont noté une baisse de leur recette en particuliers les libraires qui soufrent de la concurrence des grandes surfaces et des hypermarchés. C’est toute l’économie du livre qui a souffert l’année dernière. Si les français ne consacrent en moyenne que 27 minutes par jours à la lecture contre plus de 3 heures à la télévision, le livre reste cependant le premier produit culturel vendu en France. En effet, avec 47% de part de marché, 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2004, la vente de livres est quatre fois plus importante que le chiffre d’affaires du cinéma et deux fois plus important que celui de la musique en France. Ce bilan est donc loin d’être catastrophique et sera certainement contrasté par les résultats du syndicat national de l’édition qui communiquera ses chiffres au mois de mai prochain. Il faut noter également que les deux géants français de l’édition, Hachette Livre et Editis ont enregistré une croissance d’environ 10% de leur chiffre d’affaire en 2005.

Source : www.lefigaro.fr

Sophie CASTELLANI