Un rapport de l’Inspection Générale des finances (IGF), plutôt alarmant a été remis au conseil d’administration de France Télévisions le 15 mars.
Résultat : sur les 11.000 salariés de France Télévisions, 1.000 emplois devraient être supprimés sur cinq ans à raison de « 200 suppressions de postes par an ».
Les syndicats SNRT-CGT et SNJ-CGT de France 3 se veulent très inquiets et craignent une vague de licenciements alors même que selon eux, 30% des effectifs de France 3 se trouvent déjà en situation précaire.
Monsieur De Carolis, PDG de France Télévisions s’est rendu le 17 mars à la station de France 3 Nord-Pas-de-Calais et s’est voulu rassurant. En effet, il a rappelé aux syndicats qu’il n’était pas favorable à un certain nombre de mesures que préconisait le rapport et plus particulièrement qu’il n’avait pas l’intention de supprimer 1.000 postes.
Les syndicats restent cependant inquiets quant à l’objectif fixé par le PDG soit 15% de aprts de marché alors même que le coût de la grille de France 3 augmente moins que le budget qui lui est alloué.
Mais les salariés de France 3 ne sont pas les seuls à manifester leurs inquiétudes : il en va de même pour les téléspectateurs qui sont, eux, inquiets des changements de grille.
1.000 privilégiés ont ainsi pu en débattre avec Monsieur De Carolis ainsi que quelques animateurs phare du groupe comme Yves Calvi, Jean-Luc Delarue, Mireille Dumas et Alexis Trégarot.
Il faut espérer que cette rencontre portera ces fruits.

Sources :
– Le Monde, 18 mars 2006, « Polémique sur un “sureffectif” de 1.000 salariés à France Télévisions », Pascal GALINIER et Daniel PSENNY ;
– Le Monde, 21 mars 2006, « Les téléspectateurs et les salariés de France 3 s’inquiètent des projets de France Télévisions », Daniel PSENNY.

Aurélie GIOIA