LA PIGE PUBLICITAIRE SELON LE BVP

Le BVP à travers un dispositif crée en 2003, contrôle systématiquement que les Recommandations soient respectées.
C’est dans le cadre de recherches d’efficacité accrue de l’autodiscipline publicitaire, que le Conseil d’Administration du BVP demande systématiquement que le suivi a posteriori des diffusions publicitaires soit réalisé. Ce travail de pige est donc conduit en permanence, quotidiennement, au moyen de la base de données TNS-Sécodip, qui recense l’ensemble des publicités diffusées en France, quel que soit le support.

Cette année le travail portera sur le respect de la dignité et la décence. En effet l’image de la personne humaine a souvent fait l’objet d’un contrôle et d’une évaluation assidue.
Il est également question en cette nouvelle année de traiter de la question de l’utilisation de la langue française. Ce programme vise à supprimer les incorrections, les grossièretés, et de prendre en considération les nouveaux langages.
Enfin, le BVP est particulièrement vigilent à l’égard de la représentation des minorités visibles dans les publicités. Ce sujet d’actualité de 2006 porte autant sur le niveau quantitatif de présence que des modalités qualitatives de traitement de ces populations dans l’iconographie publicitaire.
Comme chaque année, le BVP se dote de multiples mécanismes d’évaluation et effectue des contrôle permanent afin d’avertir les professionnels contre toutes dérives de spots publicitaires. La mise en place de pige montre qu’il y a une nette amélioration notable et que qualitativement, les problèmes les plus aigus disparaissent. Les professionnels semblent s’être sensibilisés à l’impératif d’autodiscipline.
Par ailleurs, la pige entretient le contrôle effectué sur les tendances publicitaires et constitue une source de réflexions déontologiques.

Source : newsletter du BVP de 2006

Amanda MAHABIR