Après le triomphalisme de la TNT pour sa 1ère année d’existence, le CSA a pris les devants pour justifier de probables retards sur son déploiement suite à des problèmes techniques et juridiques.
D’une part, le CSA fait état d’un retard sur la mise en service des sites de diffusion frontaliers, l’accord des pays voisins concernés n’étant pas réglé.
A ce jour le nombre total de nouveaux émetteurs activés en mars 2007 ne dépassera pas la quinzaine au lieu de la quarantaine prévue initialement.
D’autre part, le CSA a fait part au 1er ministre de la nécessité de modifications législatives sur trois points : l’extinction de l’analogique pour laquelle le CSA estime nécessaire d’avoir la faculté de procéder à des extinctions progressives par zone ; l’introduction d’obligations de couverture territoriale pour les services nationaux de TNT et la création de « services antennes » par satellite dans les zones ou la diffusion hertzienne serait impossible ou d’un coût excessif.
Lancée à la fin du mois de mars 2005 sur 35% de la population, la TNT s’est déployée par phases successives jusqu’à couvrir en octobre 2005 la moitié de la population.
En juillet 2005, le CSA avait décidé d’un calendrier d’extension de la TNT stipulant qu’entre juillet et octobre 2006, la couverture TNT devrait représenter 66% de la population. En octobre 2005, de nouvelles mesures fixaient le déploiement de la TNT à 85% de la population dès le printemps 2007. Mais c’est sans compter sur les impondérables…

Sources :
L’Humanité – édition du 18/04/2006
Revue de presse de l’INA d’avril 2006
Coralie BARELIER