Nombreux sont les journalistes qui qualifient désormais Thomas Hugues de « première victime de la discrimination positive ».
Selon le quotidien Le Monde il serait une victime consentante de la discrimination positive.
Victime, peut être mais pour ce qui est de son consentement, le doute est permis : à vrai dire il n’a pas eu le choix.
Du fait de la crise des banlieues, le chef de l’Etat a réclamé plus de diversité à la télévision et incitait du coup à embaucher davantage de journalistes issus de minorités visibles.
Le recrutement d’un présentateur noir pour le journal télévisé de TF1 est une bonne chose mais seulement pour l’accueillir il fallait en renvoyer un et c’est tombé sur Thomas Hugues, pourtant journaliste de haute qualité.
Difficile de virer Jean Pierre Pernaud ou même Laurence Ferrari, c’est donc Monsieur Hugues, le mari de cette dernière, qui paie les pots cassés.
Évidemment TF1 lui a offert en compensation des opérations spéciales et des magazines de la rédaction, il continuera bien sûr d’animer sept à huit avec Laurence Ferrari.
Il a présenté son dernier journal aujourd’hui jeudi 20 avril, il a quitté le fauteuil le plus convoité de France en pensant qu’ « être l’éternel remplaçant n’est pas forcément le meilleur moyen de devenir titulaire » !

SOURCES : Le Monde du 20 avril 2006
Linda COMBE