LA PUBLICITE POUR LES COSMETIQUES

Le Bureau de vérification des publicités a édicté des nouvelles réglementations applicables aux publicités du secteur hygiène beauté, modifiant ainsi le texte en vigueur depuis les années 80.
Face à de multiples allégations, qui fleurissent dans les publicités de marques de cosmétiques, le BVP a estimé qu’il était nécessaire de contrôler les publicités. Ainsi, toute publicité doit être prouvée, sinon elle sera interdite.
Le BVP, association des professionnels pour une publicité responsable, ainsi que la Fédération des Industries de la Parfumerie ont présenté le 17 mai les nouvelles règles déontologiques que la profession s’est données pour mieux encadrer la publicité du secteur hygiène-beauté (par exemple la parfumerie, le maquillage, les soins, le capillaire, l’hygiène et la toilette).
Comme nous pouvons le constater, cette nouvelle recommandation du BVP est applicable à la publicité de tous les produits cosmétiques.
Cette nouvelle recommandation exige des professionnels, que l’encadrement des cautions médicales ou scientifiques, soit plus contrôlé. De même, on prévoit que les règles soient plus rigoureuses en matière de présentation des performances des produits.
La Recommandation fixe, par ailleurs, des règles particulières pour certaines familles de produits. On peut citer comme exemple les produits amincissants ou les produits antirides.
Comme toutes les Recommandations du BVP, ce texte s’applique à tous et dans tous les médias. Les publicitaires doivent respecter le consommateur, afin de ne pas engager leur responsabilité.
Comme le rappelle le directeur général du BVP, Joseph Besnaïnou, « l’idée est de contrôler davantage la communication dans ce secteur, où l’on constate une forte évolution technologique des produits et, en conséquence, une communication qui part dans tous les sens ». Décidé de mieux encadrer ce secteur, l’organisme envisage de piger les annonces, après avoir laissé la nouvelle recommandation se mettre en place.

Sources : Le site du BVP, Stratégies du 18 mai 2006.

Amanda MAHABIR