Le Président Directeur Général de TF1, Patrick Le Lay, a annoncé dans Le Monde du 19 septembre 2006, la refonte de l’organisation de la chaîne en différents pôles multimédias. Actuellement sectorisée en fonction des supports de diffusion des programmes (chaînes hertziennes, satellites, téléphones mobiles, internet etc.), la filiale audiovisuelle de Bouygues sera d’ici 2008, organisée selon les contenus proposés au public. TF1 se subdivisera donc en six secteurs que sont le cinéma, la jeunesse, l’information, le sport, la fiction et l’ensemble comprenant le divertissement la musique et les variétés. Chaque pôle sera ainsi en mesure de créer ses propres programmes et de les adapter aux modes de diffusions actuels et à venir.
Ce projet de réorganisation intervient après la cession de TPS (filiale satellitaire de TF1) à Canal+, et au moment du passage à l’ère numérique entrainant la convergence des médias et des supports de diffusion. Selon Patrick Le Lay, TF1 est appelée à devenir un véritable « groupe multimédia » de par sa nouvelle organisation. Dans cette optique, rappelons que TF1 a décidé de s’associer au journal gratuit Metro (détenu à 34% par la chaîne) pour lancer en 2007 le premier quotidien gratuit entièrement dédié au sport.
Les directeurs de chaques pôles évoqués précédemment ont déjà été nommés par la direction de la chaîne à l’exception de celui, ou de celle, qui sera chargé du secteur de l’information. Il sagit, pour ce cas précis, d’attendre les départs en retraite de Robert Namias et de Jean-Claude Dassier (respectivement directeurs de l’information de TF1 et de LCI) pour nommer le grand patron de l’information mutualisée de TF1 et de LCI. Ceci renforce donc les rumeurs présageant la fusion entre les rédactions des deux chaînes.
La nouvelle organisation de TF1 permettra également de préparer le passage de flambeau entre l’actuelle équipe de direction, toujours en place depuis sa privatisation en 1987, et la nouvelle génération qui disposera d’un des plus important réseau de communication audiovisuelle multimédia en France.
Source : Le Monde.
Gilles GALERON