HUITIÈME ÉDITION DU CODE MARKETING ET COMMUNICATION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE INTERNATIONALE

Publié pour la première fois en 1937, le Code Marketing et Communication de La Chambre de Commerce Internationale vient d’être révisé pour la huitième fois afin de répondre aux nouveaux défis éthiques découlant d’un paysage – médiatique, technologique, politique et sociologique – en mutation constante. Ce code est à la base de tous les Codes déontologiques nationaux en matière de publicité : chaque pays le transpose et le décline en tenant compte des spécificités locales. Il est la principale source d’inspiration des dispositifs d’autorégulation publicitaire. En France, le BVP s’en inspire directement pour édicter ces recommandations.

Le Code de la Chambre de Commerce internationale (International Chamber of Commerce (ICC)) s’applique à l’ensemble de la publicité et des autres formes de communication de marketing destiné à la promotion institutionnelle et commerciale. Bien qu’il soit conçu principalement comme un instrument d’autorégulation, les autorités judiciaires peuvent l’utiliser à titre de référence dans le cadre de la législation applicable. Sa mise en œuvre dépend de chaque pays. Il peut soit être appliqué par un organe d’autorégulation comme c’est le cas en France, soit par une entreprise individuelle, une agence, ou encore un média.

Il a pour principaux objectifs de démontrer la responsabilité et la bonne pratique dans la publicité a travers le monde, de rehausser la confiance globale du public à l’égard de la communication marketing, de garantir une responsabilité particulière s’agissant de la publicité et des enfants/adolescents, ainsi que de minimiser la nécessité d’une législation ou d’une réglementation gouvernementale et/ou intergouvernementale.

Ce code va bien plus loin que les législations en matière de publicité et de marketing. En effet, il stipule notamment que toute référence scientifique dans une publicité doit être étayée par des résultats de recherches et des données non équivoques. Il interdit également que les messages publicitaires destinés aux jeunes exploitent leur inexpérience et abuse de leur crédibilité.

La nouvelle version du Code de l’ICC comprend de nouveaux chapitres consacrés aux médias électroniques, à la publicité par télé phone et à la publicité verte, ainsi qu’un volet complet sur la publicité destinée aux enfants. La nouvelle version de ce code est disponible sur le site du BVP.
Source: http://www.bvp.fr
Aurélie RODRIGUEZ