Lors du colloque sur « les champs de confrontation de l’audiovisuel de demain », Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture et de la communication, a décidé fermement que le projet de loi sur la télévision du futur serait adopté avant la fin de la législature qui aura lieu en février 2007. Ce texte sera examiné les 20, 21 et 22 novembre prochains au Sénat puis à l’Assemblée Nationale fin janvier 2007. Une seule lecture du texte semble évidente alors le gouvernement sera contraint de décréter l’urgence.
Paul Champsaur, président de l’Arcep, est intervenu et a valorisé le marché de la télévision du futur. En effet, les consommateurs auront besoin de fréquences afin de pouvoir consulter leur mobile en haut débit. Pour ce faire, le développement du numérique et la fin annoncée de l’analogique en 2011 sont une aubaine et constituent une « opportunité historique ». Paul Champsaur a, par ailleurs, valorisé le rôle fondamental que jouera la fibre optique, qui permettra une connexion en très haut débit, ainsi que le rôle fondamental de la « mutualisation des infrastructures de génie civil et le câblage des immeubles ».
De même, l’Arcep estime que les opérateurs télécoms devraient apporter leur contribution dans le financement de la production pour les créations audiovisuelles « au même titre que les chaînes de télévision ». En effet, la télévision publique devra considérablement s’impliquer dans le développement de la TNT, de la télévision haute définition et le mobile personnel.
Pour le moment, l’Etat et les entreprises audiovisuelles, dont notamment France Télévisions et Arte, mettent en place des contrats d’objectifs et de moyens. Leurs principaux axes seront d’apporter leur aide au développement de la télévision du futur.
Sources :
http://www.lefigaro.fr
http://www.telesatellite.com
Caroline BOSCHER