Le groupe audiovisuel et l’Etat ont défini, mais pas encore signé, leur Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) pour la période 2006-2010. Ce contrat, institué par la loi du 1er août 2000, a pour objet de déterminer, notamment, les axes prioritaires de développement de la holding, le coût prévisionnel annuel de ses activités et les indicateurs quantitatifs et qualitatifs d’exécution et de résultat qui lui sont affectés.
Le président de France Télévisions, Patrick de Carolis dit espérer une signature « avant le premier tour de l’élection présidentielle ». Prévu initialement pour être signé avant fin 2006, le COM aurait été retardé par « le vote sur la loi sur la télévision du futur, qui nous a obligés à ajuster ce contrat jusqu’en février », a expliqué Patrick de Carolis. Cette dernière prévoit le basculement de la télévision analogique vers le numérique à partir du 31 mars 2008 pour s’achever le 30 novembre 2011.
Selon un communiqué du groupe audiovisuel public, la ressource publique versée à France Télévisions progressera en moyenne de 3% par an sur la période de 2008 à 2010. La hausse a été de 2,5% en 2007 par rapport à 2006 (contre 2,1% et 3% en 2006 et 2005). Le groupe va par ailleurs poursuivre « sa stratégie de bouquet » et renforcer la complémentarité des marques et des lignes éditoriales. « Nous nous battons pour améliorer la qualité des programmes » a affirmé Patrick de Carolis, tout en précisant qu’aucun plan social n’est pévu. En effet, il a souligné que « dans le cadre du COM, nous nous sommes engagés à maîtriser la masse salariale et, dans les trois dernières années, nous bénéficierons de la pyramide des âges qui nous donne de la souplesse ».
La signature du COM interviendra après diverses consultations auprès des instances représentatives des chaînes et des filiales concernées, devant se dérouler au cours de la deuxième quinzaine de mars, selon un porte-parole. Le conseil d’administration du groupe devra ensuite donner son approbation.
Cécile BLANCHAIS