L’opérateur historique italien a confirmé la mise en vente de sa filiale Alice fournisseur d’accès Internet (FAI) en France. Depuis son entrée sur le marché français la société ne fait qu’accumuler les mauvais résultats financiers 147 millions d’euros de pertes d’exploitation au cours des neufs premiers mois de l’année 2007 et elle a enregistré un chiffre d’affaires de 282 millions d’euros. La société Calyon a été choisie pour agir comme intermédiaire auprès du ou des futur(s) acheteur(s). A l’heure actuelle les intéressés devront déboursés la somme de 600 millions d’euros pour avoir droit au 882000 clients d’Alice. Conscient des difficultés de l’entreprise les dirigeants ont multiplié les services et les initiatives pour essayer d’arriver au même niveau que ses concurrents. Elle a récemment conclu avec EMI un contrat permettant à ses abonnés la possibilité de pouvoir téléchargés les titres présentés dans son catalogue. De plus Alice était la seule FAI qui mettait à la disposition de ses clients une hotline gratuite maintenant grâce à la persistance de l’association de défense des consommateurs UFC Que choisir et des politiques les FAI sont obligées de ne pas facturé le temps d’attente.
Le secteur des télécommunications et de l’Internet sont en constant mouvement beaucoup de société disparaissent ou se font racheter par un grand opérateur dans le but d’acquérir des parts de marché plus importante, diversifier leurs activités et s’imposer à l’étranger.
La France ne réussit pas vraiment à l’opérateur transalpin car en 2003 alors présent dans le secteur de la téléphonie fixe il a dû vendre sa branche à Neuf Cegetel à un prix inférieur à sa valeur. Dans le cas d’Alice les candidats intéressés par la vente sont Free, Bouygues Telecom, Numericable, Neuf Cegetel et Bolloré Telecom. Il ne reste plus qu’à attendre que l’intervention du groupe Calyon permettra à Telecom Italia d’obtenir un prix satisfaisant compte tenu de son investissement.
Myriam SAID