Il y a quelques jours la police de la Poursuite du Crime Electronique d’un pays européen a arrêté un pédophile, qui tentait sur l’Internet, d’entraîner ses victimes mineures à des actes innommables.
L’affaire a été révélée grâce à la dénonciation d’un citoyen qui, surfant sur l’Internet, est tombé sur un chat dans lequel l’auteur cherchait de mineures, jusqu’à ce qu’une jeune fille de 12 ans réponde à l’annonce.
L’auteur incitait la jeune fille d’avoir des relations sexuelles avec lui en guise de paiement. Au début, la fille a refusé de le rencontrer. Les policiers, qui ont été informés par le citoyen – utilisateur, ont communiqué avec le pédophile, ont fixé un rendez-vous (en lui donnant l’impression qu’il aurait rendez-vous avec la mineure) et l’ont arrêté.
Les risques pour les enfants sur l’Internet ont considérablement augmentés durant ces dernières années. Sur la base des données de la Fondation « Internet Watch Foundation », le nombre d’enfants victimes des sévices sur l’Internet pendant la dernière année a augmenté de 16%.
Selon l’Eurobaromètre 74% des enfants entre 12 et 15 ans, utilise l’Internet quotidiennement au moins 3 heures. Tous les enfants participant à l’enquête ont répondu qu’ils s’exposent accidentellement aux images de contenu pornographique.
La base de données de l’Interpol montre également que, chaque année, s’ajoutent au moins 500.000 de nouvelles images de pornographie infantile authentiques et environ 550.000 images de maltraitance sur 20.000 enfants, dont seulement 500 ont survécues et ont été sauvés depuis 2001.
Un progrès important sur le sujet de la «protection enfantine et Internet», est la proposition d’un programme communautaire pluriannuel sur la protection des enfants sur l’Internet, lequel a été adopté par la grande majorité de l’assemblée du Conseil Européen (27/10/2008).
L’objectif du programme est de promouvoir un usage de l’Internet hors de danger et d’autres technologies à travers l’éducation des utilisateurs, et surtout celle des enfants, des parents et des enseignants.
Une série d’actions est prévu visant à sensibiliser le public sur la mise en place d’une “base de connaissances” et la lutte contre le comportement nuisible “en ligne”.
Précisément, l’adaptation des points communs et les lignes téléphoniques ouvertes afin de signaler le contenu illicite et le comportement nuisible ont progressés.
Lesdits points communs doivent être “efficaces et visibles au public, étroitement liés aux actions de niveau national (notamment avec des unités de police spécialisées dans le cyber-crime), et de coopérer au niveau européen pour lutter contre les questions transfrontières et l’échange des meilleures pratiques “.
L’accord prévoit également une assistance aux fournisseurs de services de l’Internet pour le développement, comme outil d’auto-régulation, d’un signal « sûr pour les enfants » aux sites du Web.
Entre autres, devrait être examinée la possibilité de la formation des messages d’avertissement lesquels suggéraient le groupe d’âge et / ou les aspects du contenu qu’imposent la notice d’une recommandation pour un certain âge minimal.
Chrysavgi ATSIDAKOU
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