Le numéro trois des opérateurs de télécoms français fait un pas de plus vers la convergence, en proposant une toute nouvelle offre, encore inédite en France, la « quadruple-play ». En effet, l’opérateur à annoncé hier que cette offre « quatre en un » réunissant les services mobile, téléphonie fixe, télévision, et internet, serait disponible à partir du 25 mai au prix de 45 euro par mois.
Comme il l’avait fait en 1996 (en lançant le premier forfait mobile, ou encore avec son célèbre forfait illimité Néo) Bouygues télécom innove, et cherche à se démarquer de ses concurrents poids-lourd que sont Orange et SFR.
Cette nouvelle offre réaffirme la véritable stratégie, propre à l’opérateur, tourné vers toujours plus d’innovation. L’objectif : avoir un train d’avance sur ces concurrents en créant la rupture dans le marché féroce et quasi inamovible des télécoms. Cette prise de risque, qui accompagne chaque précurseur, est la seule alternative stratégique du groupe comme l’explique Frédéric Ruciak directeur adjoint en charge du marketing et de la communication : « nous n’avons pas d’autre choix que d’innover si nous voulons nous distinguer des gros mastodontes et attirer de nouveaux clients ».
En temps de crise, l’atout charme de cette offre c’est indéniablement son prix. A partir de 44,90 euros par mois, pour l’ensemble des services (incluant 2 heures de communication mobile) ; sachant que prises séparément ces deux offres coutent généralement autour de 60 euros. Il s’agit d’une économie substantielle non négligeable à l’heure où, selon une récente étude de Bain&Compagny, un français sur deux envisage de réduire sa facture de télécommunication dans les prochains mois.
Mais comment Bouygues est-il parvenu à serrer autant les prix ? « Nous faisons jouer les synergies entre nos infrastructures fixe et mobile à tous les niveaux : réseau, commercial et relation clients », explique Frédéric Ruciak.
Certains annoncent déjà un avant et un après « quadruple play », reste à espérer que les autres opérateurs, pour demeurer concurrentiels et attractifs réviseront à leur tour leurs offres vers plus de services et moins cher…
Sources :
Les Echos du 15 et 16/05/2009
www.01net.com
Marie NICOLLET