L’opérateur virtuel sans réseau « Prixtel » a lancé le 1er avril dernier sa première offre ADSL« Prixtel Box » avec laquelle il se prétend être plus compétitif que ses concurrents traditionnels tels que Free, Orange, SFR dont il emprunte le réseau.
Le prix de l’abonnement fixé à 19,99 euros par mois, déduction faite des frais de location de la Box, ne permet ni d’avoir accès à la télévision ni à la téléphonie illimitée vers les fixes, comme cela est le cas pour les autres Box présentes sur le marché. En effet, partant du constat que la moitié des 20 millions d’abonnés français n’exploitent pas la télévision sur ADSL en raison des difficultés techniques, assorti au fait, que la TNT est gratuite et dispose d’une meilleure réception, Prixtel s’en tient donc aux fondamentaux en n’incluant que l’accès à internet pour 22,90 euros par mois en dégroupage total. Toutefois, l’offre de base reste modulable en ce qu’elle permet aux internautes de bénéficier des appels illimités vers les fixes en France ainsi que pour les mobiles s’ils rajoutent 5 euros de plus par mois pour chacune de ces prestations. Enfin l’offre de Prixtel présente l’intérêt de n’être soumise à aucun engagement et à aucun fais de mise en service et de résiliation.
Il s’agit donc d’une offre « triple pay » qui permet aux consommateurs d’adapter leurs tarifs en fonction de leurs besoins, mais si on cumule ces options on en revient au tarif standard de l’offre « triple play » fixé à 29,99 par mois, et toujours sans la télévision. Il en résulte donc que les abonnésà la « Prixtel Box » ne peuvent profiter d’un prix relativement avantageux que s’ils souscrivent seulement à l’un ou l’autre de ces deux services complémentaires.
Parallèlement l’opérateur Alice propose des offres « double play » à 19,99 euros incluant l’accès à internet, le prêt de la Box ainsi que les appels illimités vers 60 destinations en France, ce qui le rend plus compétitif que Prixtel au terme du 13 ème mois, malgré une durée d’engagement de un an et 40 euros de frais de mise en service.
L’opérateur virtuel qui entend récupérer 25 000 abonnés d’ici la fin de l’année en profitant de la répercussion de la hausse de la TVA sur les consommateurs, n’en propose pas moins une offre décevante loin de respecter la transparence face à la concurrence.
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