Au départ exploité par les ordinateurs fixes, très vite des terminaux mobiles se sont retrouvés sur le marché afin de favoriser l’utilisation d’Internet peu importe la position géographique ou l‘activité de l‘internaute. Il s’agit ici notamment : des ordinateurs portables, des tablettes PC, ou encore des Smartphones.

En effet Internet prenant une place de plus en plus importante dans la vie des utilisateurs, c’est tout naturellement qu’ont été créé des supports facilitant son exploitation.

L’Internet est au départ vu comme un moyen de communication supplémentaire entre les hommes.

Malgré cela il s’est très vite retrouvé être la proie des commerçants souhaitant étendre considérablement leurs points de vente et ainsi toucher une clientèle plus importantes.

Nous utilisons aujourd’hui pour désigner cet échange de biens et de services entre deux entités sur les réseaux informatiques le terme de commerce électronique ou e-commerce.

Mais qu’en est-il de ces transactions électroniques réalisées sur des supports mobiles?

Le m-commerce

Le mobile commerce ou m-commerce peut se définir comme l’utilisation de technologie sans fil et plus particulièrement de la téléphonie mobile afin de faire du commerce.

L’apparition du m-commerce est due en majeure partie à la création de la 3G et la multiplication des smartphones, et autres terminaux mobiles.

Le téléphone mobile étant devenu un instrument incontournable de notre quotidien, surtout pour la jeune génération (on parle d’ailleurs de mobile addict), c’est tout naturellement qu’il se positionne en tant que précurseur du m-commerce faisant ainsi de la jeune génération des pionniers en la matière.

L’idée générale est donc de pouvoir générer plus de transactions commerciales à tout moment et n’importe où en adaptant le contenu des applications web classiques sur le mobile.

Comme nous avons pu le voir le m-commerce désigne l’ensemble des transactions électroniques réalisées à partir de terminaux mobiles.

Seulement des secteurs bien particuliers sont visés par ce type d’opérations commerciales.

Effectivement, si le m-commerce a commencé par l’achat et la vente de musiques i-tunes, de sonneries et de logos, actuellement il s’oriente vers l’achat et la vente de produits et de services.

Les billets de train, les biens culturels et l’habillement sont les produits les plus achetés sur mobile.

Seulement le m-commerce ne se traduit pas que par l’utilisation de smartphones, il concerne également les tablettes tactiles qui comptabilise d’ailleurs beaucoup plus de transactions électroniques que les autre terminaux mobiles.

En marche vers le futur

Ce nouveau moyen de faire du commerce met donc à la disposition des mobinautes un accès quasi instantané à de nombreux produits mais aussi et surtout à de nouveaux services visant à améliorer considérablement la vie des utilisateurs.

Nous pouvons citer par exemple :

• Le mobile banking (m-banking), ou service de paiement mobile qui est en fait la possibilité pour le mobinaute d’effectuer des opérations bancaire avec son téléphone portable.
• Ou encore l’aspect comparateur de prix, cette portabilité permettant de consulter plusieurs prix à différents endroit et ce peu importe la situation géographique du mobinaute.
• Nous pouvons enfin parler des coupons mobiles ou encore de la carte de fidélité mobile. Ces deux concepts visant à simplifier pour les marques la fidélisation du consommateur en réduisant son nombre de carte fidélité et en les centralisant dans un seul et même appareil ou encore en émettant des titres de réduction électronique beaucoup plus accessibles que les réductions au dos des tickets de caisses.

En plus de ces nouveaux services, le m-commerce a mis en place des nouveaux moyens de paiements de plus en plus divers et variés tel que :

• Paypal qui est le leader en matière de paiement en ligne et qui correspond à un service de paiement en ligne qui permet de payer des achats, de recevoir des paiements, ou d’envoyer et de recevoir de l’argent. Pour bénéficier de ces services, une personne doit transmettre diverses coordonnées financières à PayPal, telles que le numéro de carte de crédit, transmission qui peut se faire par voie postale. Par la suite, les transactions sont effectuées sans avoir à communiquer de coordonnées financières, une adresse de courrier électronique et un mot de passe étant suffisants.
• Nous pouvons en citer encore beaucoup tel que Buyster, Kwixo, etc.

Une ascension faite pour durer

Aux Etats-Unis, en Europe et en France, les taux de croissance des achats depuis un smartphone s’envolent, illustrant une vraie connaissance et une appétence des mobinautes.

Le m-commerce devrait dépasser les 13 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France en 2015, contre 500 millions d’euros en 2010, selon une étude publiée par le cabinet conseil Xerfi. Cette étude a mis en évidence que le m-commerce connaitrait donc une croissance annuelle de 90 % par an, liée à la hausse du nombre de smartphones et de mobinautes

Cette progression n’est donc pas prête de s’arrêter même s’il semblerait que le m-commerce doit faire face à certaines difficultés pouvant ralentir sa progression.

Il est ici question des sites non optimisés pour mobile ou encore de la protection des données personnelles.

Le m-commerce ne faisant pas l’objet d’une législation spécifique de nombreuses questions restent en suspens même si les législations portant sur les instruments de paiement semble combler cette incertitude.

Sources :

CHICHEPORTICHE. O. «M-commerce : le décollage semble bien avoir eu lieu », zdnet.fr, mis en ligne le 23 janvier 2013, consulté le 25 février 2013, <http://www.zdnet.fr/actualites/m-commerce-le-decollage-semble-bien-avoir-eu-lieu-39786524.htm>

ANONYME. « M-commerce : on navigue et on achète plus sur tablette que sur smartphone », zdnet.fr, mis en ligne le 14 novembre 2012, consulté le 25 février 2013, <http://www.zdnet.fr/actualites/m-commerce-on-navigue-et-on-achete-plus-sur-tablette-que-sur-smartphone-39784486.htm>

MAIGNAN. I., « [M-commerce] les jeunes mobile-addicts, nouvel eldorado pour les marques? », frenchweb.fr, mis en ligne le 14 février 2013, consulté le 25 février 2013,  <http://frenchweb.fr/m-commerce-les-jeunes-mobile-addicts-nouvel-eldorado-pour-les-marques/100015>

ANONYME, « M-Commerce », wikipedia.fr, dernière modification le 24 février 2013, consulté le 25 février 2013, <http://fr.wikipedia.org/wiki/M-Commerce>

ANONYME. «Le m-commerce en hausse de 81% aux Etats-Unis en 2012 », zdnet.fr, mis en ligne le 10 janvier 2013, consulté le 25 février 2013, <http://www.zdnet.fr/actualites/le-m-commerce-en-hausse-de-81-aux-etats-unis-en-2012-39786098.htm>