Lors de l’émission « On n’est pas couché », une chronique à vocation humoristique a diffusé la généalogie de personnalités politiques. La requérante, suite à la diffusion de son arbre généalogique sous forme de croix gammée, a porté plainte contre l’émission et s’est constituée partie civile du chef d’injure publique envers un particulier. La cour de cassation retient que la séquence litigieuse, dans son registre de la satire et de la bouffonnerie, dont le but final est de faire rire, n’outrepasse pas les limites admissibles de la liberté d’expression dans le sens où son caractère manifestement outrancier était dépourvu de tout sérieux.