Par cet arrêt du 25 mars 2020, la première chambre civile de la Cour de cassation se prononce de nouveau sur l’articulation délicate entre la diffamation et l’atteinte au droit à l’image, qu’il faut également concilier avec la liberté d’expression. Elle réaffirme qu’une action en réparation fondée sur l’atteinte au droit à l’image ne peut pas être requalifiée en action en diffamation sans qu’il ne soit invoqué d’allégations ou imputations portant atteinte à l’honneur et à la considération.