L’arrêt du 26 octobre 2022 de la Cour d’appel de Paris met fin à une longue et complexe procédure suite à la diffusion par erreur d’une photographie d’un homonyme de Mohamed Merah, auteur d’actes terroristes commis à Toulouse en 2012. Celui-ci a alors décidé d’agir en justice afin d’obtenir réparation de l’atteinte à l’intégrité morale subie. La question s’est alors posée de l’articulation entre les textes protégeant les droits de la personnalité et la liberté de la presse déterminée par la juste qualification juridique des faits.