La ville innove en s’associant avec les trois opérateurs mobiles (Bouygues, Orange et SFR), pour se lancer dans la technologie du « sans-contact mobile ».

Présenté ce 22 mai 2009 au secrétaire d’Etat à l’industrie et à la consommation, Luc Chatel, le projet qui lie le député-maire de Nice, Christian Estrosi, la Communauté urbaine Nice Côte d’Azur, l’université Nice – Sophia-Antipolis et Veolia Transport a été reçu avec beaucoup d’enthousiasme et devrait être soutenu par l’Etat. Ce soutien reste toutefois conditionné au prochain lancement par le Forum du sans-contact mobile d’un appel à projets, doté d’une enveloppe de 3,5 millions d’euros.

Dès le printemps 2010, 3000 utilisateurs (1000 abonnés par opérateurs mobiles) devraient alors être équipés de mobiles « NFC » (Near Field Communication) et tester sur le territoire de Nice Côte d’Azur un bouquet de services qui facilitera leur vie quotidienne.

Ces services seront très variés.
Cela irait du paiement d’achats dans les magasins, dans les musées ou autres lieux culturels en passant par la possibilité de prendre les transports en commun en approchant son téléphone près d’une borne prévue à cet effet, mais aussi de consulter les informations relatives au trafic, ou dossiers administratifs nous concernant…

L’expérience a déjà commencé à l’Université de Nice-Sophia Antipolis, où ce projet, dénommé « projet Campus Nova », a été lancé il y a un an par le master Multimédia, bases de données et intégration de systèmes.
Soutenu par le Crédit Agricole, Nokia et IBM, des milliers d’étudiants de l’Université de Nice-Sophia Antipolis, dont le mobile est équipé de la technologie NFC, peuvent d’ores et déjà payer leur repas ou accéder à leur salle de cours.

A terme, Luc Chatel, qui ne cache pas son admiration pour les Japonais qui ont déjà pris beaucoup d’avance en la matière, souhaiterait que chaque abonné téléphonique puisse avoir recours à cette technologie

Une des grandes innovations sera en matière de santé. En effet, dès la fin de l’année, le CHU de Nice sera un centre national de référence pour la prise en charge de la santé à domicile et de l’autonomie, avec ceux de Limoges, Toulouse et Grenoble.
Selon le secrétaire d’Etat à l’industrie et à la consommation, « demain, des patients de l’arrière-pays niçois pourront eux-mêmes se faire un électrocardiogramme et des capteurs pourront suivre à distance des personnes âgées ».
Le projet devrait êtres soutenu par le ministère de l’Industrie à hauteur de 4 millions d’euros sur trois ans.

C’est avec beaucoup de fierté que Christian Estrosi indique que Nice sera prochainement une des villes européennes les plus en pointe dans le domaine de la technologie « Sans Contact Mobile.
Sources :

www.nicematin.com
www.generation-nt.com

Sophie TRICARD