LES CLES 3G « ILLIMITEES » OU PAS !

Selon l’ARCEP, il y aurait 1,7 million de clés 3G en circulation en France actuellement.

La clé 3G propose à un utilisateur d’accéder à Internet via son ordinateur portable lorsque celui-ci ne dispose d’aucune connexion Internet ou qu’il ne se trouve pas à proximité d’un point d’accès Wi-Fi. C’est une connexion d’appoint qui n’a en aucun cas vocation à remplacer une connexion fixe par box.

Tout comme les téléphones portables, pour les faire fonctionner, il faut avoir souscrit à un forfait chez un opérateur. La clé 3G utilise les réseaux des opérateurs téléphoniques pour pouvoir se connecter à Internet. Du coup, les opérateurs plafonnent les volumes de données échangées pour éviter que les clefs n’encombrent les réseaux via des téléchargements de films.

Cependant les opérateurs cachent derrière toutes ces offres des paramètres important à ne pas négliger. Les opérateurs flirtent avec la publicité mensongère.

Premièrement en ce qui concerne la connexion à l’étranger, les prix sont largement plus élevés à l’international du fait que les opérateurs doivent passer par un système de reroutage pour fournir la connexion.

Deuxièmement, les forfaits sont en règle générale plafonnés à 1 ou 2go de données, ce qui permet généralement une simple consultation de mails.

Enfin, la 3G n’est pas accessible partout. Les zones à l’écart des grandes villes ne réceptionnent pas forcément le haut débit.

Ce problème de clarté, au niveau des offres, entraîne des confusions chez les abonnés qui se retrouvent alors avec des factures anormalement élevées, pouvant aller pour l’un d’entre eux jusqu’à 160 000 euros pour un seul mois d’utilisation.

En effet, on se souvient du médecin urgentiste Jean Sparado qui avait fait la une des médias en novembre dernier. L’homme dont les factures vont crescendo en quatre mois assure que France Télécom ne lui a jamais expliqué que le forfait « illimité » ne concernait que le temps passé mais pas le volume utilisé.

La Commission européenne a décidé de mettre le holà ! depuis le 1er mars, les opérateurs mobiles de l’Union Européenne doivent informer les consommateurs sur les forfaits et proposer un systèmes d’alerte en cas de dépassement de forfait. Libre au consommateur de relever ce plafond.
En cas de litige entre l’abonnée et l’opérateur en France, c’est l’ARCEP qui tranchera les différents.

Enfin pour éviter les surprises, il est possible de demander à son opérateur « une fiche d’information standardisée » sur le forfait en question. Ce document décrit le contenu du forfait et des options.
Sources :

http://www.indexel.net/article/print/id/3048.html
http://www.commentcamarche.net/faq/17672
http://www.latribune.fr/entreprises/communication

Julie TAGNATI