La Cour Européenne des Droits de l’Homme affirme une nouvelle fois que le droit à la liberté d’expression, consacrée par l’article 10 de la Convention, connaît des limites établies par celui-ci. Dans sa décision, les juges européens considèrent que la condamnation pénale d’Alain Bonnet pour injure publique raciale et contestation de crime contre l’humanité constitue une ingérence nécessaire dans une société démocratique, prévue par la loi, à son droit à la liberté d’expression au regard de la protection des droits d’autrui.
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