UN PROJET PEDOPHILE DEJOUE GRACE A UNE DENONCIATION SUR INTERNET

L’association Child focus, ou centre européen pour les enfants disparus et sexuellement exploités, est une fondation constituée sous le droit belge et reconnue d’utilité publique.
Depuis plus de 7 ans, tant au niveau national qu’international, ce centre met tout en œuvre pour retrouver des enfants disparus et pour combattre leur exploitation sexuelle. Ce centre, appuie et stimule l’enquête ainsi que les démarches judiciaires, s’assure du suivi des cas qui lui sont confiés et participe à l’encadrement des victimes.Il collabore de façon complémentaire avec les acteurs officiels et privés concernés.
Pour avertir ce centre de tout doute ou menace sur un enfant, rien de plus simple : il suffit de composer un numéro de téléphone accessible 24h/24 de tous les pays ou d ‘envoyer un mail de dénonciation directement depuis le site Internet du centre Child Focus.

Ce nom vous est peut être inconnu, pourtant, il a permis l’arrestation d’une bande de pédophiles qui prévoyaient la séquestration et l’abus sexuel d’une petite fille âgée entre 4 et 9 ans.
Les polices belge et Française ont déjoué un projet de rapt d’enfant à des fins d’abus sexuels.
En effet, trois hommes et une femme de nationalité française, ont été interpellés puis arrêtés au terme d’un mois d’enquête.

Ils prévoyaient notamment l’enlèvement d’une petite fille en Belgique âgée entre 4 et 9 ans, de la séquestrer et de lui faire subir des sévices sexuels. La bande pédophile n’avait en tête que des « choses horribles », a résumé le procureur de la République de Rouen, et envisageait notamment de marquer au fer rouge la fillette d’un « S comme soumise » en filmant la scène.
Cette arrestation intervient au terme d’une enquête entamée il y a un mois en Belgique et menée par la suite conjointement par les autorités belges et françaises.
C’est alors grâce à l’intervention à la fin du mois de mars 2007, d’un internaute auprès de l’association Child Focus qui a prévenu à son tour le parquet fédéral, que l’enquête a pu être initiée. Un agent infiltrant de la police fédérale belge est alors entré en action, permettant de mettre à jour le caractère franco-belge de l’affaire.

Le 11 mai 2007, « Diablo », le rouennais, un homme marié et père de famille ayant récemment découvert l’Internet, a présenté au policier belge à Rouen l’endroit ou il entendait enfermer la fillette, qu’il restait à choisir à la sortie d’une école.
Cette étape a permis de l’interpeller. Car, en effet, un projet non concrétisé n’aurait pu être réprimé par la loi, qui « exige traduction par des actes concrets.

La collaboration entre les autorités policières et judiciaires belges et françaises s’est déroulée de manière excellente, ont tenu à souligner le magistrat fédéral et le directeur de la police judiciaire fédérale de Bruxelles. Ce dernier s’est félicité de l’adoption récente de la loi dur les méthodes particulières de recherche qui a permis selon lui de lancer l’enquête au départ d’un suspect et non plus d’une victime.

Après avoir porté le lourd fardeau et être considéré comme un instrument propice à développer la pédophilie, Internet semble aujourd’hui être en mesure de se racheter une conduite et une image en permettant l’arrestation d’internautes pédophiles.Les cas de dénonciations sont encore trop rares, mais cette affaire semble être une porte ouverte et tout le monde doit rester vigilant .La police britannique a quant à elle démantelé un réseau international de 700 pédophiles sur Internet et secouru plus d’une trentaine d’enfants.