LE COMBAT DES CLODETTES CONTRE LA SPEDIDAM

Les clodettes sont des artiste-interprètes, et à ce titre elles sont titulaires de droits voisins du droit d’auteur. Elles possèdent donc un droit moral et des droits patrimoniaux sur leur interprétation. Ces droits sont consacrés par la loi du 3 juillet 1985 et codifiés dans le Code de la Propriété Intellectuelle.
Le droit des artistes-interprètes est notamment géré par la SPEDIDAM.

La SPEDIDAM (société de perception et de distribution des droits des artistes interprètes de la musique et de la danse) a été conçue en 1959, c’est une société civile française de gestion des droits des artistes interprètes. Elle représente les artistes-interprètes (choristes, musiciens et danseurs), dont le nom ne figure pas sur l’étiquette des phonogrammes ou au générique des œuvres audiovisuelles.
Elle doit défendre et gérer les droits des artistes-interprètes ainsi que percevoir les rémunérations relatives à toutes les utilisations secondaires de leurs enregistrements.

Cependant les fameuses danseuses qui accompagnaient Claude François sur les vidéoclips et plateaux de télévision, estiment leurs droits bafoués.
En effet, indissociables de l’image de Claude François, elles n’ont jamais perçus de rémunération pour l’exploitation qui est faite de leurs images et de leurs voix.
D’après elles, une vingtaine de clodettes seraient concernées par ce combat « de principe ».
Les clodettes n’ont découvert l’existence de cette société qu’en 2007, ce qui explique ce combat tardif.
La SPEDIDAM a d’abord refusé de redistribuer leurs droits en raison de leur non inscription à cette dernière, puis a précisé que pour justifier l’adhésion, des fiches de paie étaient nécessaires. Or plusieurs clodettes ne disposent plus de ces documents demandés et c’est là où repose tout le conflit.
Les clodettes ont donc sollicité l’aide d’un avocat et iront même en justice s’il le faut.

Sources:

http://www.acim.asso.fr
http://www.leparisien.fr
http://www.wikipedia.fr

Maëva FABY