Par Bettina Bordure. A l’instar de ses précédentes décisions (Delfi c. Estoni, 15 juin 2015, et Magyar
Tartalomszolgáltatók Egyesülete et Index.hu Zrt c/ Hongrie, 2 février 2016), la Cour poursuit
dans cet arrêt son œuvre de délimitation de la responsabilité des hébergeurs. Face à la
multiplication des commentaires en ligne injurieux ou offensants, cette question est en effet un
nouvel enjeu pour les opérateurs, qui, selon les circonstances de l’espèce et l’appréciation des
juges, peuvent se voir contraints de réparer le préjudice causé.