Jusqu’alors, la Cour de cassation maintenait une approche assez stricte de la notion de communication privée en ligne, opposée à celle divulguée publiquement. Elle le faisait au travers de l’établissement d’une série de critères où le nombre, les destinataires et leurs intérêts communs convergeaient. Par cet arrêt sensationnel du 30 septembre 2020, la chambre sociale de la Haute juridiction reconnaît pour la première fois qu’une capture d’écran d’une photographie postée par une salariée sur son compte privé Facebook soit admise comme mode de preuve à un licenciement pour faute grave par son employeur.