Lorsque deux œuvres de l’esprit présentent des similitudes entre elles, cette situation peut relever dans certains cas, d’une rencontre fortuite ou bien de réminiscences issues d’une source d’inspiration commune. Dans ce cas précis, la preuve de la rencontre fortuite doit être rapportée par le prétendu contrefacteur, notamment par la production de tous éléments utiles ou encore par un faisceau d’indices suffisant, et ainsi la contrefaçon de l’œuvre de l’esprit pourra éventuellement être écartée.