Par son présent arrêt, la Cour européenne des droits de l’homme approuve la condamnation pénale d’un homme politique, faute pour celui-ci d’avoir promptement supprimé les propos haineux publiés par des tiers sur le mur de son compte Facebook dans le cadre de sa campagne électorale. En retenant que cette infraction n’est pas contraire à l’article 10 de la Convention, les juges européens font peser un devoir de vigilance et de surveillance accrue sur les personnalités politiques.