Bien que l’auteur d’une œuvre de l’esprit bénéficie d’une présomption simple de titularité, rien ne s’oppose à ce que d’autres personnes se voient reconnaître la qualité de coauteur. Toutefois, la difficulté réside dans le fait de savoir s’il y a eu un réel apport créatif exprimant l’empreinte de leur personnalité, s’ils n’arrivent pas à démontrer cet apport créatif, ils ne pourront se voir la qualité de coauteur, comme c’est le cas dans cet arrêt de la 1ère chambre civile de la Cour de Cassation du 20 mars 2019.