Quand en période de fin d’année, les professionnels du foie gras (le CIFOG) décident de promouvoir leur produit par le biais d’un film publicitaire coûteux et à moitié financé par le contribuable, ceux-ci représentent une cible parfaite pour l’association L 214. Mais le Comité interprofessionnel n’entend pas se laisser faire par cette dernière, notoirement connue pour sa lutte contre les mauvais traitements sur des animaux d’élevage. À cette occasion la cour d’appel de Paris va rappeler les limites à la liberté d’expression et va en filigrane préciser les contours de l’exception de parodie qu’elle semble peu à peu élargir.