Dans un jugement rendu le 8 novembre 2018, le tribunal de grande instance de Paris rappelle que l’adaptation d’une photographie ne peut se faire qu’avec l’autorisation de son auteur et, à défaut, la reprise de cette œuvre est une contrefaçon. En France, le défendeur ne peut se prévaloir de la doctrine du « fair use » et du courant « appropriationniste » pour reproduire l’œuvre préexistante sans demander l’accord de son auteur. Un tel acte est considéré comme constitutif d’une atteinte causée tant à son droit de reproduction qu’à son droit de paternité.