Dans un arrêt de rejet du 1er juin 2022 (n°21-10.330), la Chambre sociale de la Cour de cassation se prononce la proportionnalité à établir entre la vie privée du salarié d’une entreprise (notamment du droit au secret des correspondances) et le pouvoir de contrôle et de sanction reconnu à son employeur en tant que supérieur hiérarchique. Dès lors, elle décrit les conditions dans lesquelles une salariée peut être licenciée pour faute grave en raison de propos outranciers, dénigrants et injurieux auprès d’une collègue de travail proférés par le biais de la messagerie instantanée de l’entreprise.